Le photographe Gérard Uféras a imaginé pour Noël un ouvrage magique et amusant. En très gros plan, tels des petits soldats de plomb, il immortalise près d’une soixantaine de dés à coudre appartenant tous aux « petites mains » des ateliers Haute Couture de la Maison Dior.

Robe d’argent bosselée par le temps, robe de verre coloré, robe de pierres semi-précieuses, agrémentées de rosaces, de fleurettes ou d’oiseaux… Derrière chaque dé, une histoire, un savoir-faire, un talent. Leur dé est pour chaque couturière de la Maison Dior un talisman, leur sceau.

En contrepoint, Elisabeth Vedrenne, critique à Connaissance des Arts nous livre un récit clin d’oeil sur l’histoire du dé à coudre. Ce petit objet minuscule et fondamental remonte à l’antiquité égyptienne. Depuis des millénaires à travers les civilisations il protège le doigt de celle qui pousse l’aiguille.

Dés comme Dior est un livre-objet où les pages ne se tournent pas mais se déplient, comme un plissé de Christian Dior. Les italiens appellent ce livre en accordéon un Leporello. Objet « vivant » il se pose, se compose au quotidien comme l’inlassable travail des ouvrières qui ont, au fil des collections, fait la Maison Dior.

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